Le poste à soudure est sollicité dans différents domaines privés et professionnels. Il permet de réaliser différentes interventions, que ce soit pour une réparation, un entretien ou une fabrication. Il est principalement utilisé dans le travail de l’inox, de l’aluminium et du fer. Pour mieux comprendre son fonctionnement et son utilisation, nous avons effectué un résumé sur l’usage et le principe de base de cet appareil.
Qu’est-ce qu’un poste à souder ?
Le poste à soudure est un matériel qui permet de réaliser un procédé de soudage à l’arc. Suite à une production importante de chaleur, celui-ci produit un arc électrique pour créer des points de soudure sur la surface à travailler. Ce résultat est le fruit d’un puissant courant électrique, qui est généré au niveau de l’appareil.
Quel est le principe de fonctionnement des postes à souder? Pour créer un arc électrique, un poste de soudage à l’arc a impérativement besoin d’une baguette à souder. Le courant va se mettre à circuler entre celle-ci et la pièce à souder. Ce qui aura pour résultat une fusion des 2 métaux. Ce résultat n’est possible que lorsque le poste de soudure atteint une température maximale avoisinant les 4000 °C et 4500 °C.
Les différents postes de soudage à l’arc
Il existe différents types de postes à soudure. Il y a le poste à souder avec électrode enrobée (MMA). Il est équipé d’une âme métallique, conductrice de courant. Son enrobage fond à haute température pour créer un laitier. Ce dernier s’enlève au marteau, une fois que la soudure est effectuée.
Puis, il y a le poste à souder semi-automatique ou MIG-MAG. C’est un modèle qui utilise un fil de soudure continu comme électrode. Il donne lieu à deux sortes de procédés de soudage. Il y a le soudage MIG qui se compose d’un fusible relié à un système qui émane du gaz inerte. Ce gaz est neutre et ne produit aucune réaction avec le métal fondu. Le deuxième procédé dégage du gaz actif, il s’agit de la soudure MAG. Ce procédé injecte continuellement du gaz au niveau de l’arc électrique.
Alimentation de l’appareil
Pour pouvoir utiliser un poste de soudage, il faut avoir un courant de secteur à votre disposition. Il est normalement alimenté par un courant électrique monophasé de 220 Volts ou triphasé de 380 Volts. Le type de courant disponible au moment des travaux définit en partie le modèle de poste à soudure à utiliser.
Un poste à souder de faible puissance ou monophasé peut être utilisé même avec un courant en dessous de 200 Volts. Un modèle triphasé aura besoin d’une puissance de courant supérieur au précédent.
Dans le cas où vous envisagez de connecter le poste de soudure à un groupe électrogène, il faut vérifier la puissance en kVA qu’il peut délivrer. Elle doit être 2 fois supérieure à la puissance délivrée par l’appareil de soudage.
Réalisation d’un soudage à l’arc
La lecture de la notice reste le premier geste à faire avant d’utiliser un poste de soudure. Elle renseigne sur le type de baguette à utiliser et l’intensité du courant à adopter. Il faut savoir que le diamètre du fil en métal de l’électrode définit l’intensité du courant électrique utilisé. À cela, s’ajoute l’épaisseur de la tôle à souder.
Par exemple, pour souder une tôle de 2 mm, il faut un fil d’électrode de 2 mm d’épaisseur également. La puissance du courant sera alors située entre 40 et 50 ampères.
Avant de vous mettre à l’action, il faut brancher l’un des câbles du poste à souder sur la pièce à assembler. Une pince ou prise de masse reliée directement à l’appareil est là pour cela. L’autre câble sera rattaché directement à la pince ou le porte-électrode.
Puis, vous passez au réglage de l’intensité du courant. Les indications détaillées pour cette manipulation se trouvent dans la notice. Pour vous protéger au moment de l’opération, il faudra porter des gants et des lunettes de protection aux vitres teintées.
Enfin, il ne reste plus qu’à placer la baguette près de la zone à fusionner. L’arc électrique fera directement son apparition lorsque vous activez le passage du courant ou du gaz à travers celui-ci.
Les différentes méthodes de soudage et leur utilisation optimale
Le soudage est un procédé qui consiste à assembler sans soudure deux ou plusieurs pièces de métal en utilisant la chaleur et la pression. Lorsque la chaleur est appliquée au métal, celui-ci devient mou, ce qui permet d’assembler les pièces en appliquant une pression adéquate. Le concept de soudage existe depuis le Moyen-Âge, lorsque les pièces métalliques étaient d’abord chauffées à la flamme à des températures très élevées avant d’être martelées pour les assembler. Cette méthode a ensuite été remplacée par l’utilisation de flammes électriques et de gaz qui se sont avérées plus sûres et plus rapides pour les soudeurs. Aujourd’hui, les soudeurs sont hautement spécialisés et utilisent près de 30 types de soudage qui font appel à des éléments tels que le gaz, l’électricité et les faisceaux laser. Voici les méthodes de soudage les plus couramment utilisées :
Soudage à la baguette/à l’arc (SMAW)
Cette méthode de soudage courante a été inventée en 1802 et implique l’utilisation d’une électrode consommable dont le fil central est enrobé de flux et qui fournit du courant électrique. Lorsqu’il entre en contact avec le métal à souder, un arc électrique est créé au niveau de l’interstice, générant des températures élevées pouvant atteindre 6500o F. Cette chaleur fait fondre l’électrode et le métal, créant ainsi une soudure. Cette méthode de soudage est avantageuse car elle ne nécessite pas de gaz de protection et est efficace sur les métaux rouillés. Toutefois, les métaux fins peuvent compliquer le processus, ce qui nécessite la présence d’un opérateur compétent et expérimenté.
Le soudage à l’arc est le plus efficace sur les métaux lourds de 4 mm et plus et est utilisé pour la réparation d’équipements lourds, le montage d’acier et le soudage de pipelines, ainsi que dans l’industrie manufacturière et la construction.
Soudage à l’aide d’un gaz inerte métallique (MIG) ou GMAW
Ce type de soudage courant a été perfectionné dans les années 1960. Le soudage MIG utilise un pistolet qui est alimenté en continu par une électrode consommable. Le procédé utilise un gaz externe pour protéger le métal soudé des facteurs environnementaux comme l’oxygène, ce qui le rend continu et rapide. Cette méthode est facile à apprendre, produit moins de fumées de soudage, a une efficacité élevée des électrodes et nécessite moins d’apport de chaleur. Toutefois, l’équipement est coûteux, le procédé ne fonctionne pas efficacement sur les matériaux épais et il nécessite un gaz de protection externe.
Le soudage MIG fonctionne bien avec une variété d’alliages comme l’acier inoxydable, l’aluminium, le bronze au silicium, le magnésium, le cuivre et le nickel. Il est utilisé dans les réparations automobiles, la construction, la plomberie, la robotique, la fabrication et les réparations maritimes.
Soudage au tungstène sous gaz inerte (TIG) ou GTAW
Cette méthode de soudage, lancée en 1941, est un procédé de soudage difficile et long qui exige un haut niveau de compétence et de concentration. Une soudure autogène peut être créée en fondant ensemble deux pièces de métal sans métal d’apport. Le TIG produit des soudures de haute qualité et sans éclaboussures de divers alliages, qui peuvent être très fines. Cependant, il nécessite un opérateur hautement qualifié et un gaz de protection externe et ne fonctionne pas sur les matériaux rouillés ou sales.
Le soudage TIG est le plus utilisé pour le soudage aérospatial, la fabrication de véhicules, de motos et de vélos, la fabrication de tubes et les soudures de haute précision.
Soudage à l’arc avec fil fourré
Cette méthode de soudage est similaire au SMAW, sauf qu’elle utilise un flux rempli de fil tubulaire à la place d’un fil solide. Il peut être auto-protégé ou à double protection avec un gaz externe supplémentaire. Il est utilisé pour le soudage de matériaux épais, la réparation d’équipements lourds, la construction et l’érection d’acier.
Les procédés de soudage ont fortement évolué ces dernières années, donnant lieu à une variété de méthodes nouvelles et innovantes. Il est donc nécessaire que vous compreniez ces techniques afin de savoir laquelle convient le mieux à votre travail. Cela déterminera en grande partie qui vous voudrez engager pour le réaliser. Chaque méthode de soudage présente des avantages et des inconvénients distincts, et vous voudrez prendre le temps de réfléchir au processus qui sera optimal pour votre application.
Quelles sont les avantages de la soudure à l arc
Le soudage à l’arc est un procédé de soudage qui utilise un arc électrique pour créer une chaleur suffisante pour faire fondre le métal, qui se refroidit et aboutit à la liaison des métaux. Ce soudage par fusion utilise une alimentation en courant alternatif ou continu comme source de chaleur. Cette alimentation crée un arc entre une électrode consommable ou non consommable, faisant passer un courant alternatif ou continu aux matériaux de base. Donc ici cet article donne les avantages et les inconvénients du soudage à l’arc pour mieux comprendre ce sujet.
Avantages de la soudure à l’arc :
- Il est adapté aux soudures à grande vitesse.
- C’est un appareil de soudage simple.
- Il peut fonctionner en courant alternatif ou continu.
- Températures supérieures.
- Il y a moins de fumée ou d’étincelles.
- Portabilité en raison de la simplicité de l’équipement.
- Vitesse de soudage élevée.
- Il s’agit d’un procédé de soudage rapide par rapport aux autres,
- Il offre des joints solides.
- Il produit très peu de distorsion.
- Résistance élevée à la corrosion.
- Il a la capacité de souder sur du métal poreux et sale.
- C’est un équipement qui est peu coûteux.
- Son fonctionnement peut être effectué par vent ou par pluie.
- Son alimentation peut être utilisée là où il y a de l’électricité et l’alternative peut être utilisée s’il n’y a pas d’électricité mais des générateurs.
- On obtient une soudure lisse.
- Il présente une bonne résistance aux chocs.
- Les cordons de soudure à l’arc peuvent être utilisés pour créer des motifs sur des métaux fins.
- Il peut être effectué dans n’importe quelle atmosphère