En France, depuis le début de l’année 1992, toutes les maisons doivent être reliées à un système d’assainissement des eaux usées. Comme nous utilisons tous de l’eau quotidiennement, il est normal qu’une partie retourne vers l’extérieur. Comme celle-ci se dirige vers la nature, elle se doit donc d’être traitée auparavant. Voici ce que vous devez savoir, afin de pouvoir procéder à l’assainissement de votre maison, de la bonne manière.
Quelles sont les eaux usées qui doivent être traitées ?
L’eau est une des ressources naturelles les plus importantes, tout au moins pour notre survie. Il est impensable, aujourd’hui, de ne pas avoir accès à de l’eau potable, dans une maison, en France. Cependant, cette eau ne sert pas uniquement pour la consommation des habitants de la demeure. Une partie se doit en effet d’être rejeté vers l’extérieur où elle sera traitée par un système d’assainissement de la maison. On parle ici de l’eau qui continue son chemin dans le lavabo de la salle de bains, mais aussi de celui de la cuisine. Dans ces cas, on fait référence à celles-ci comme étant les eaux ménagères ou encore les eaux grises. On les considère séparément des eaux noires (eaux-vannes), en provenance des toilettes, mais les deux sont des eaux usées devant être traitées, à la sortie.
Qui traite l’eau ?
Il existe trois possibilités pour le traitement des eaux usées :
- l’assainissement collectif ;
- autonome ;
- semi-collectif.
Voici comment chacune d’entre elles fonctionne. Prenez note, que vous n’êtes pas en mesure de choisir la solution qui vous plaît. Celle-ci s’impose à vous, selon le zonage d’assainissement, en vigueur pour la localisation géographique de votre demeure.
L’assainissement collectif
Pour une majorité d’entre nous, l’assainissement collectif est la méthode la plus probable pour notre logement. En effet, dans toutes les villes et villages, là où se trouve un réseau commun, la maison est connectée directement à celui-ci, afin que les eaux usées soient expulsées en direction des égouts. Cela fait partie du domaine public. La seule obligation pour le particulier est de s’assurer de posséder un raccord à ce réseau. Il y a une exception : si vous habitez dans un logement qui se trouve plus bas que le réseau d’égouts, alors vous devrez vous munir d’une pompe de relevage, afin que les eaux usées puissent atteindre le raccord commun.
L’assainissement autonome
Aussi nommé assainissement non-collectif, cette méthode est applicable pour toute maison établie sur un terrain qui ne possède pas de raccord vers le réseau des égouts public. C’est une situation plus contraignante, qui signifie que vous devrez vous-même vous occuper de la gestion de vos eaux usées, avant qu’elle se dirige dans la nature. Il faut comprendre, ici, que c’est une responsabilité qui encourt des conséquences graves, pour une personne dont l’assainissement de la maison ne serait pas aux normes légales. D’ailleurs, chaque maison possédant un système d’assainissement autonome est contrôlée par le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif), afin qu’il n’y ait pas de rejets toxiques dans la nature.
L’assainissement semi-collectif
La différence entre un réseau d’assainissement semi-collectif et collectif est que le second est beaucoup plus puissant que le premier. Cela signifie que pour le semi-collectif, les eaux usées n’iront pas directement vers les égouts, mais bien vers un centre de traitement ayant été créé par la collectivité. C’est là que se produira l’assainissement, avant d’être enfin redirigé vers le réseau public. Cette solution s’applique dans le cas où plusieurs maisons se trouveraient dans la région où l’égout public n’est pas atteignable, car elles sont trop éloignées. C’est la localité dans laquelle elles se trouvent qui devra donc procéder au rassemblement de ces demeures, afin de les lier l’une à l’autre, en dirigeant les eaux usées vers un centre de traitement qu’aura créé la localité.