Les avantages de la vie intergénérationnelle
Bien que le concept de vie intentionnelle et intergénérationnelle existe depuis des décennies, il gagne rapidement du terrain. Ces communautés se concentrent souvent sur un groupe spécifique qui peut avoir besoin de soutien dans la vie quotidienne, comme les familles d’accueil. Pour les résidents plus âgés, les avantages comprennent la compagnie et un but. « Les études montrent que les personnes âgées qui ne sont pas isolées sont plus optimistes et prennent mieux soin d’elles-mêmes. »
« Les personnes âgées partagent leurs histoires et leur sagesse », explique Donna Butts, directrice exécutive de Generations United, un organisme sans but lucratif qui fait la promotion de la vie intergénérationnelle. « Et ils ont quelqu’un d’autre qui les aime inconditionnellement. C’est gagnant-gagnant. «
Une option de logement en pleine expansion
Un concept similaire est adapté à d’autres problèmes sociaux. Il peut s’agir d’adultes atteints d’autisme ou d’autres troubles du développement, de jeunes LGBT ou de vétérans souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Prenez Bastion à la Nouvelle-Orléans. Dylan Tete, un diplômé de West Point qui a servi dans la guerre d’Irak, a pensé que le concept de logement pourrait fonctionner pour sa démographie : les « guerriers blessés ». Dans ce cas, il s’agit d’anciens combattants qui reviennent des guerres d’Irak et d’Afghanistan et qui ont besoin d’un soutien médical continu.
Il avait des amis anciens combattants qui avaient du mal à faire la transition après le service militaire et qui étaient aux prises avec le SSPT. Lorsque Tete est revenu d’Irak en 2004, il a également souffert. « Je me sentais complètement seul et isolé et, dans mes heures les plus sombres, j’étais prêt à abandonner complètement », se souvient-il.
De même que les personnes âgées se sont installées dans des communautés comme New Village pour soutenir et élever les enfants du système de placement familial, Tete a imaginé des anciens combattants retraités et des civils âgés vivant près des guerriers blessés. « Tout le monde est ici parce que nous avons des besoins d’une sorte ou d’une autre. Nous voulons nous sentir en sécurité ou faire partie d’une communauté. »
En 2017, les premiers résidents ont emménagé à Bastion, une propriété de 5,5 acres au cœur de la Nouvelle-Orléans – et à dix minutes d’un nouvel hôpital VA. Aujourd’hui, 105 personnes l’appellent chez elles, dont 35 enfants.
« Dès que nous avons entendu parler de Bastion, nous avons voulu en faire partie », dit Glenn Wofford, 63 ans, un Marine à la retraite, qui a déménagé avec sa femme Melissa, également 63 ans, à Bastion l’année dernière. « Tout le monde est ici parce qu’il a des besoins d’une manière ou d’une autre, et nous voulons nous sentir en sécurité ou faire partie d’une communauté. Je vais jusqu’à ma boîte aux lettres et je vois quatre ou cinq personnes que je connais. Dès que nous en avons l’occasion, nous interagissons. Nous nous sentons épanouis et appréciés. »
Les Wofford participent régulièrement à des dîners-partage, au social communautaire hebdomadaire, à des célébrations d’anniversaire mensuelles et à des concerts de jazz en plein air et autres divertissements.
