Les déchets plastiques représentent un grand danger pour la vie sur terre. Conscients de cela, nous luttons chaque jour pour réduire sa production. Mais quand le déchet plastique s’installe là où on ne l’attendait pas, l’issue de la lutte devient beaucoup moins évidente. De petits objets de notre quotidien regorgent de quantité importante de plastique. La quantité est suffisamment importante pour qu’on y prête attention et qu’on cherche des solutions palliatives. Dans cet article, nous allons faire la lumière sur certains de ces objets dont nous devrions vous méfier.
La pollution plastique, un désastre pour notre planète
Des continents aux océans, plus aucun endroit du globe n’échappe aux affres des déchets plastiques. Et ils continuent de s’accumuler, augmentant d’environ 3% par an. Une évaluation de la situation en 2016 a permis de constater que le déchet avait déjà atteint 310 millions de tonnes. Des estimations prévoient que nous atteindrons 1,3 milliard de tonnes de déchets sur notre globe d’ici 2040, si rien n’est fait. Ces chiffres ne doivent pas nous laisser indifférents puisque la survie de l’espèce humaine est également en jeu.
On chiffre à plus de 8 milliards de dollars par an la perte de capital naturel, du fait du tourisme et de la pêche. Les êtres vivants sur terre sont donc en perpétuel danger. Nos systèmes immunitaire et respiratoire sont de plus en plus mis à rude épreuve. Cette augmentation de déchets plastiques entraine un risque de baisse de la fertilité et de hausse des cancers.
Nous pourrions continuer longuement à parler du désastre général que cette pollution représente, mais ce n’est pas le but de cet article. N’hésitez pas à obtenir plus d’informations sur Blog-nature-ecologie.fr qui fait figure de référence dans le domaine de l’information et des conseils sur l’écologie, la nature, la santé et le bien-être. Vous y trouverez des articles fiables liés au développement durable, au réchauffement climatique ou encore à la pollution. Le blog vous informe aussi sur les petits changements dans votre mode de vie qui peuvent impacter positivement l’environnement.
Les chewing-gums
Ne soyez pas étonnés, mais les chewing-gums contiennent du plastique. En effet, les chewing-gums industriels comportent des polymères synthétiques (le plus utilisé étant du styrène-butadiène ou SBR), une forme de caoutchouc. Ces polymères proviennent du raffinage du pétrole. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Avant, on utilisait de la gomme naturelle, comme celle issue de la sève du sapotillier, pour faire du chewing-gum. Mais depuis le XXe siècle, les industriels ont trouvé un moyen plus rentable pour eux d’en fabriquer à base de gomme artificielle. Il était alors nécessaire d’y ajouter du polymère synthétique pour donner de l’élasticité au produit. Le résultat, nous le constatons, nous mâchons du plastique presque quotidiennement.
En Europe, les Français sont les champions de la consommation de chewing-gums, avec chaque année près de 500g mâchés par personne. Même quand on fait fi de l’impact direct sur la santé du consommateur, la destination finale de ces chewing-gums devrait tous nous inquiéter : cela représente en effet des points d’eau pollués avec des tonnes de matières plastiques chaque année. S’ils sont effectivement dégradables, il faut toutefois attendre de nombreuses années pour les voir disparaître définitivement.
On peut cependant se prémunir des risques de ce déchet en adoptant du chewing-gum fait à base de gomme naturelle. Il est même possible d’en faire soi-même à la maison, en suivant l’une des nombreuses recettes proposées sur internet. Vous pouvez aussi choisir la solution la plus radicale en renonçant carrément à la consommation de cette confiserie.
Les microplastiques
Les microplastiques s’immiscent partout. Ce sont de petites particules de taille inférieure à 5mm. Une grande quantité de ces microparticules provient de la décomposition des macrodéchets à base de plastique.
Mais on en retrouve aussi une grande quantité dans des produits insoupçonnés comme certaines pâtes dentifrices et leurs microbilles de polyéthylène. Les microsplastiques se trouvent aussi dans les vernis à ongles, les produits de maquillage et de nombreux autres produits de cosmétique. En conséquence, ils sont aujourd’hui déversés dans les cours d’eau et les océans, polluant l’environnement et bon nombre de nos aliments. Certains animaux (les petits poissons, en l’occurrence) les ingèrent et peuvent vite en mourir.
Si vous pouvez opter pour des habits à base de matières naturelles en évitant ceux conçus en matières synthétiques, vous participerez ainsi la réduction de la production de ce type de déchets plastiques. Il est également judicieux d’inviter les fabricants de cosmétiques à exploiter d’autres alternatives, comme le font de nombreuses associations de défense de la nature.
Les briquets
À chaque seconde qui passe, ce sont plus de 200 millions de briquets jetables qui sont produits dans le monde. Pour des raisons de sécurité, ces briquets sont fabriqués avec des matières qui ne peuvent pas se désolidariser facilement. Cela rend donc ces briquets non recyclables. Selon une estimation, un briquet mettrait environ un siècle pour se décomposer, contre 6 mois pour une allumette. Cela revient donc à un siècle de pollution plastique pour chaque briquet utilisé. Ce n’est pas tout : avant la production, l’extraction des matières de fabrication d’un briquet a également un impact relativement négatif sur l’environnement. Certaines de ces matières, pour être fondues et utilisées pour la fabrication, doivent être chauffées jusqu’à 440°C.
Plutôt donc que d’utiliser un briquet, nous recommandons l’emploi d’allumettes, cette vieille solution est tout aussi pratique. Tout autant utile qu’un briquet, l’allumette a l’avantage d’être plus écologique. Elle participe donc mieux à la sauvegarde de la vie sur notre planète.
Les couches jetables
Les couches jetables sont composées de 30% de plastique. Elles sont connues pour ne pas être recyclables. En France, la production annuelle de couches jetables est d’environ 3,5 milliards. Cela engendre chaque année, 351 000 tonnes de déchets dont le coût de traitement revient à environ 21 millions d’euros.
Mais il n’y a pas qu’à l’environnement que ces produits font du mal. Ils sont aussi nocifs pour la santé, à cause de leur conception. Parmi les éléments qui entrent dans leur composition, on cite souvent le glyphosate et l’hydrocarbure toxique qui sont tous deux reconnus comme potentiellement cancérigènes.
Nous vous recommandons d’opter plutôt pour des couches lavables. Ces dernières sont généralement faites à base de coton, de bambou ou de microfibre. Elles sont durables, ce qui représente une extraordinaire économie de déchets. De plus, ces couches sont plus saines pour votre bébé, grâce à leurs matières naturelles certifiées bio.
Pour sauver notre planète de l’assaut violent des bouts de plastique, aucun geste ne sera insignifiant. En dehors des solutions citées ici, refuser les couverts en plastique, adopter les gourdes réutilisables en inox et éviter les aliments surgelés sont autant de gestes du quotidien qui peuvent réduire notre production collective de déchets plastiques.